COMMENT PRENDRE UNE DECISION (en 5 étapes)
Je suis la meuf la plus indécise du monde.
Déjà à 15 ans quand il a fallut choisir des options à l’école j’étais certaine d’y jouer ma vie.
J’avais fini par choisir Grec-Latin juste parce que ça faisait stylé et je me disais que les langues non mortes je pourrais toujours les apprendre en voyageant.
Au final je n’ai tenu qu’une année en grec avec des cours privé de la doyenne (true story !) qui m’expliquait où placer ces foutus accents qui venaient me hanter la nuit.
Tu vois déjà là j’aurais dû me douter que faire des choix par peur de manquer ou juste parce que je voulais montrer que j’étais CAPABLE c’était pas top.
A 20 ans j’étais tellement indécise sur le choix de mes études que je suis partie en Corée du Sud histoire de retarder d’autres choix plus délicats.
C’était cool, je faisais en sorte de faire de ma vie une fiction coréenne et la nuit j’oubliais que j’étais complètement perdue en m’enfilant des bouteilles de soju.
A cette époque je lisais aussi un livre qui en disait beaucoup sur mon flottement du moment : « What should I do with my life ? » .
Ouep, autant te dire que je n’y ai pas trouvé les réponses et qu’au bout d’un moment je l’ai laissé de côté pour aller chanter ma détresse au karaoké.
Vers 22 ans je me suis dit que ce serait quand même sympa de faire des études mais juste parce que je pensais qu’on me prendrait plus au sérieux et que j’avais rencontré des étudiants de 35 ans qui avaient magouillé pendant plus de 10 ans sans jamais trop s’engager dans leur vie.
(Tu penses bien, c’était des idoles pour moi à l’époque ! Arranger ta vie pour retarder constamment tes choix ? Oh ouiiiii !)
Après une année en relations internationales ratée (mon côté utopiste en a pris un coup quand je voyais les filles dans les rangs devant moi faire du shopping de sacs à main en ligne alors que je le prof nous parlait de l’histoire colonialiste),
J’ai fini par opter pour la géographie parce les profs avaient l’air aussi touristes que moi.
Puis lorsqu’après trois ans de cours super chouettes mais pas vraiment applicables dans le monde du travail, ils nous annoncé qu’en gros ces études ne menaient à rien et que c’était à nous de nous démerder, j’ai senti qu’il fallait que je prenne une décision.
Jusqu’à présent je ne m’étais pas trop mal débrouillée pour retarder ce moment.
J’avais flotté avec habileté entre diverses études, voyages et jobs d’étudiants, et je m’efforçais de remplir ma vie de tout ce qui auraient pu me distraire de choix importants.
Or cette fois c’était FINI.
Il était temps de DECIDER.
Décider de ce que je voulais faire de ce court temps de vie.
J’aimerais te dire que ça s’est fait avec facilité et que VLAAA du jour au lendemain je me suis réveillée en mode « VOICI MA MISSION DE VIE » et youplala.
Mais tu penses bien que c’était beaucoup plus compliqué ça.
Alors comment tu fais pour prendre une décision ?
1. TU DECIDES DE CE QUE TU NE VEUX PAS.
Je ne voulais pas d’une carrière de bureau.
Impossible de m’enformer dans des horaires normaux et d’entendre parler des gossips de Paul et Josette devant la machine à café.
Je ne voulais pas d’une vie où je n’aurais pas la possibilité d’explorer TOUT,
Tout ce que j’étais, tout ce qui m’intéressait, et tout ce qui demandait à s’exprimer.
C’est la seule chose ce que je savais à l’époque, mais ça a suffit comme point de départ.
2. TU DIS AUREVOIR A CE QUI DOIT PARTIR
Je ne vais pas te mentir, pendant longtemps j’ai tenté de gardé toutes les options ouvertes juste au cas où j’aurais voulu y retourner.
Et si je suis honnête, je le fais encore parfois.
Pourtant trop vouloir garder, c’est la même chose que de ne jamais s’engager.
Oui, c’est comme rester ami-e avec toutes tes anciennes conquêtes juste parce que tu as peur de te retrouver seul-e à 35 ans.
LET THAT SHIT GO qu’ils diraient en anglais.
Evidemment que tu n’es pas forcé d’être radicale partout mais habitue-toi à la pensée que tu ne pourras pas tout garder.
Les gens qui font ça sont fades et tout vanillés, et tout le monde finit par les éviter.
3. TU T’OUVRES A DE NOUVELLES POSSIBILITES
La magie d’une décision c’est qu’une fois prise, c’est comme si un voile se levait (à condition de bien vouloir regarder !).
Juste au moment où tu es tenté de repenser à ton passé parce que oooooh comme c’était bien et confortable, de nouvelles opportunités vont se présenter à toi.
Mais laisse-moi te confier un petit secret là-dessus : le plus tu auras maitrisé l’étape numéro 2, le plus les nouvelles possibilités vont se révéler à toi.
Il y a vraiment un art à cette histoire de décision, ha.
4. TU REGARDES EN TOI. EVERY FUCKING DAY.
Tu sais pourquoi la plupart des gens ne prennent pas de décisions ?
Parce que ça demande de regarder en soi.
Et pas juste une fois.
Chaque année, chaque jour, chaque mois.
Tu vois je crois que c’est pour ça que c’est bien plus simple de se laisser porter par tout ce que te dit la société, sans avoir à te questionner.
Bon l’avantage c’est que le processus devient plus fluide au bout d’un moment.
Parce que même si ton point de départ c’était « je ne veux plus de ça » sans savoir ce qui t’attend de l’autre côté,
à cet instant ce sont TES TRIPES qui ont parlé.
Et écouter ses tripes, écouter son cœur, écouter ton âme qui crie qu’elle veut autre chose,
c’est un muscle que l’on peut tous développer.
Et ça commence par regarder en soi.
5. TU DECIDES D’AVOIR LA FOI
Oui, j’aurais pu le mettre en numéro 1.
Mais de mon côté la foi n’est pas venue comme ça.
C’est un travail constant qui m’échappe encore parfois.
La foi, c’est suivre ma joie.
La foi, c’est me discipliner pour ce qui m’anime vraiment parce que je crois que ça peut marcher.
La foi c’est continuer même quand on s’est planté. Une fois, dix fois, cent fois.
La foi c’est trouver l’amour en toi même quand tu ne le vois pas.
Et tu veux savoir ce qui m’a aidé le plus avec ça ?
C’est l’écriture.
C’est cette dédicace à mon âme pour le monde.
C’est cet engagement à moi pour moi.
C’est refuser de flancher quand rien ne va, et laisser mes mots décider pour moi.
L’écriture c’est ma boussole, mon air à moi.
C’est la seule chose qui m’indique le chemin, les jours où je ne vois pas.
Et c’est ce que j’aimerais t’inviter à faire pour TOI.
Non, tu n’as pas besoin de raconter ta life sur internet comme Bibi ni d’aimer particulièrement écrire.
Tu as juste besoin de ce quelque chose au fond de toi qui dit « là où je suis, ça ne me va pas ».
Et quelques questions magiques d’écriture pour éclaircir tout ça.
Si ça te tente, joins-toi à nous pour une semaine d’écriture personnelle, on commence le 24 décembre pour seulement 24 euros ! :D
Pendant une semaine tu vas :
Décider de ce que tu ne veux pas,
Dire aurevoir à ce qui doit partir,
T’ouvrir à de nouvelles possibilités,
Regarder en toi,
Et retrouver la foi.
PRENDRE LA DECISION
de commencer à vivre
pour toi.
Love, love, love,
Laura. <3
Lien du PROGRAMME : https://lauranathalie.podia.com/fais-exploser-tes-limites-e…
(Photo : dans ma petite chambre en Corée du Sud avec le fameux bouquin haha :p )