TOUT CE QUE TU DÉSIRES SE SITUE DE L’AUTRE CÔTÉ DE LA PEUR

Hier j’ai eu une drôle de journée. 

J’étais vraiment pas motivée (pour moi c’est rare!) et pas par paresse ni par procrastination: 
mais parce que j’étais prise d’une sorte d’ENNUI profond pour la vie. 

Une de ces crises existentielles passagères qui vont viennent avec les saisons,
et où chaque rêve que j’ai me semble ennuyeux au possible. 

« Avoir un business sur internet pour voyager facilement? Bof, j’ai déjà assez voyagé dans ma vie. »

« Impacter le monde? Mmm, ça sert vraiment à quelque chose? »

« Ecrire un best-seller? Mais pour quoi faire? »

« M’inscrire sur les sites de rencontre dans l’espoir de trouver l’amour? Uuuurf, à quoi bon. »

HA oui surprise, la Laura super HIGH ENERGY YOU CAN DO IT a ses moments vraiment down des fois. 

Et je jure, c’est pas agréable. 
Parce que quand les raisons même de pourquoi tu fais ce que tu fais tous les jours ne te semblent soudain plus très attrayantes, c’est carrément flippant. 

Heureusement je commence à me connaitre. (tout juste hein. Y’a encore du boulot! ;) )

Et je sais pertinemment que derrière ces instants de lassitude profonde pour tout ce que j’entreprends,
se cache toujours autre chose de bien moins complexe. 

Alors j’ai posé la question à l’Univers (ou mon subconscient, enfin tu vois l’idée quoi), 
je suis allée prendre l’air - parait que la marche résout tout ! - et après quelques minutes une phrase est venue à moi: 

« Tout ce que tu désires se situe de l’autre côté de la peur. »

Je sais, moi aussi je l’ai trouvé vraiment cliché, mais j’étais dans un tel ennui pour la vie que j’ai décidé de l’écouter. 

Et WOW, aussi inconfortable que ça puisse paraitre, elle avait raison la coquine. 

Car la vérité c’est ça:

A chaque fois que je crois manquer de sens, de clarté, de bonheur, de motivation, 
en réalité je suis terrifiée. 

Sauf que j’aime bien me prendre pour super-woman et je suis quand même une meuf sacrément douée pour trouver le courage de passer à l’action, alors j’aime pas trop l’admettre. 

L’ennui, je n’y crois pas. 

Le manque de clarté je n’y crois pas vraiment non plus (la clarté se trouve toujours après l’action!). 

La procrastination-le manque d’énergie-le manque de temps- le « je ne suis pas prêt(e) » - « je ne sais pas qui je suis/ce que je veux » - tout ça c’est des excuses les gens.

En fait si on se sent coincé(e) dans notre vie, quelle que soit la raison qu’on aime bien utiliser pour l’expliquer, 
je crois sincèrement que la seule chose à dépasser c’est LA PEUR. 

La peur d’essayer quelque chose de nouveau. 

La peur de se faire rejeter. 

La peur de l’inconnu (émotions inconnues, situations inconnues, etc.).

La peur d’échouer ce qui nous tente vraiment. 

La peur de voir notre confort familier se transformer. 

La peur de souffrir encore plus que notre état actuel, aussi terrible soit-il. 

La peur de découvrir qu’on est BIEN PLUS PUISSANT qu’on ne le pensait, et la peur de ne pas savoir gérer ça, ou pire encore d’éloigner les autres parce qu’on s’autorise enfin à rayonner. 

La peur du lâcher prise, de la joie totale, du « OH PUTAIN JE SUIS EN VIE LES GARS! ». 

Bref, TOUT ce que tu désires se situes de l’autre côté de la peur. 

La clarté et la connaissance de soi vient toujours de l’autre côté de la peur. 

Le courage et la confiance en soi aussi tu l’obtiens de l’autre côté de la peur. 

C’est pareil pour l’argent, l’amitié, l’amour, et tout ce que tu désires au plus profond de toi. 

Et puis surtout, c’est dans ces instants où tu OSES aller au-delà de ces peurs,
ces moments où tu lâches prise complètement, 
que tu le trouves enfin, le vrai BONHEUR!

Ces fois où tu dis « je t’aime ». 

Ces fois où tu t’autorises à retomber amoureux, même si ça a fait mal la dernière fois, et l’avant dernière fois, et l’avant-avant-avant dernière fois,
parce que tu te souviens que tu es avant tout quelqu’un qui croit en la vie et qui croit en l’amour, alors tu baisses tes gardes et tu laisses les choses se passer.

Ces fois où tu organises ton premier évènement, ton premier séminaire: 
c’est loin d’être parfait et ta voix tremble, et peut-être même que quelqu’un rigole mais toi t’es FIER, t’es tellement fier, puis surtout une fois lancé rien ne peut t’arrêter parce que tu kiffes partager ce que t’as à partager et t’avais oublié la joie que c’était de se dépasser. 

Ces fois où tu partages ton art, le vrai, celui où t’y as mis TOUTE ta vulnérabilité et que le simple fait même de l’exprimer te donne la sensation d’exister. 

Ces fois où tu lances une campagne de pub, parce que ton produit ou ton service t’y croit, et que l’excitation de faire tout ça te donne la force nécessaire de gérer tous les haters que tu as tant redouté(e). 

Au final TOUS ces moments où tu fais ce pas qui t’effraie tellement, 
et que tu le fais si maladroitement et avec tant de courage que pour une fois on tu te sens EN VIE. 

Tu vois, ma crise existentielle du dimanche ne révélait que ça: une peur bleue envers ces choses que je désire vraiment. 

Cette campagne de pub que je dois lancer, et le risque d’attirer à moi plein de gens qui ne m’aiment pas . 

Cette conférence que je dois organiser, et même si je commence à avoir de l’expérience là-dedans, la peur constante de me sentir comme à l’école primaire et de me ridiculiser.

Oh, et sans parler de mon désir d’être en couple les gens: j’ai tellement peur de souffrir à nouveau que l’autre jour quand un mec trop mignon m’a sourit dans un café j’étais dans tous mes états (si tu lis ça, c’était pas contre toi! :p ). 

Donc oui. 

Ca m’arrange pas plus que toi, mais la vérité c’est ça: 
tout ce que tu désires se situe de l’autre côté de la peur. 

Oui, même la clarté sur tes désirs, HA.

Alors faisons ce PAS. 

Allons regarder ce qui nous effraie et décidons que OK, CETTE FOIS LA J’Y VAIS! 

Parce que parole de meuf qui dépasse sans cesse ses peurs depuis 2 ans: 
ce n’est jamais les résultats que l’on recherche. 

Mais cette sensation de vivre A FOND dans l’instant présent. 

Crois-moi, rien de plus efficace pour ça que de dépasser tes peurs. 

Parce que dans ces cas-là, tu n’as plus le choix. 

Lâcher-prise ultime les gars. 

Le : « Je-sais-pas-ce-que-je-fais-et-tout-part-en-vrille-mais-oh-putain-ce-que-je-me-sens-VIVANT! »

C’est ça que tu veux vraiment. 

Et c’est là où se situe la JOIE. 

(nulle part ailleurs)

Alors ALLONS-Y. 

Avec Amour, 

Laura

***

Et toi, tu connais tes désirs?

Et tes peurs?

Es-tu prêt(e) à les dépasser pour expérimenter ZE REAL JOIEEEE (et des tonnes de maladresses en chemin, haha!) ?

<3

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