Alcool et Autodestruction en tout genre (Vidéo)
Une vidéo un peu plus sérieuse aujourd'hui sur l'alcool et l'autodestruction en général.
Je te raconte mon expérience avec l'alccol, ma courte expérience chez les Alcooliques Anonymes, la relation entre art/écriture et alcool et ce que c'est l'autodestruction selon moi .
Je l'ai filmée après avoir écrit un article sur le même sujet (va le lire!^^): https://www.lauranathalie.com/blog/2018/9/2/choisis-ton-poison
Le livre dont je parle: https://www.amazon.com/Blackout-Remembering-Things-Drank-Forget/dp/1455554588
J'espère que cette vidéo trouvera celles et ceux qui en ont besoin.
Love, love, love! <3
CHOISIS TON POISON
Grrrr je résistais à écrire cet article tu peux pas savoir !
Mais souvent quand on résiste, c’est que c’est nécessaire.
Donc reprenons : choisis ton poison.
Tu connais cette expression ?
Elle est parfois utilisée pour parler de deux choix aussi terribles l’un que l’autre.
Et elle est aussi utilisée quand on te propose de l’alcool ou tout types de drogues (sous-entendu : de toute façon c’est pas sain donc quelque soit ton choix c’est du poison.)
Je suis pas sûre mais je crois que je l’ai entendue pour la première fois en Angleterre, peut-être même dans un bar : aaaah l’humour noir des Anglais qui aiment te rappeler que tu vas mourir (si, si ça me manque parfois !).
CHOOSE YOUR POISON.
Cette expression je la comprends aussi un peu comme ça : on a TOUS un poison.
Qu’on souhaite l’admettre ou non, si t’es un humain sur cette planète et à moins d’être Gandhi ou Mère Teresa (et encore !), tu as un poison de prédilection.
Alors là certains d’entre vous vont me dire :
« Nooon, moi je ne bois pas ! »
« Je ne fume pas ! »
« Je n’ai jamais essayé les drogues ! »
Et même si je m’incline devant tant de sagesse parce que ce n’est pas mon cas (ahem #j’aitoutessayé), je suis désolée de t’apprendre que :
Ton poison ce n’est pas que ça.
Ton, enfin tes poisons s’étendent bien au-delà d’une substance qui vient tout bousculer dans ton cerveau.
Un poison c’est ce que tu utilises pour oublier le présent.
Un poison c’est ce que tu utilises pour t’empêcher d’avancer.
Un poison c’est ce que tu utilises pour te mettre en position de victime.
Un poison c’est ce que tu utilises faire ressortir ce réflexe qu’on possède tous parfois, ce réflexe humain de l’autodestruction.
Bon, tu trouve ça toujours un peu flou ?
Tu te dis que le terme autodestruction est bien trop fort pour toi ?
T’inquiète, je vais te montrer que ce n’est pas le cas (ouep je suis chiante aujourd’hui mais garde en tête que tout ce que j’écris c’est avant tout pour moi :p).
Si t’es pas du genre à te bourrer la gueule ou à cramer ta gorge de cigarettes,
Ton poison est encore plus subtile.
Ton poison c’est peut-être simplement des pensées.
Ton poison c’est peut-être des habitudes, des schémas que tu vas reproduire.
Ton poison c’est peut-être des actions que tu fais non pas par amour mais par peur.
Ton poison c’est tout ce que tu fais consciemment ou inconsciemment pour stagner, pour ne pas avancer,
pour rester dans ce qui est confortable,
parce que l’inconfort demande beaucoup trop d’efforts.
Ce qui est marrant avec les poisons c’est qu’en soit, ils ne sont pas dangereux, au contraire ils peuvent être très sympas voir super utiles !
L’eau de Javel est très utile pour nettoyer : mais si tu décidais de l’avaler, tu aurais de fortes chances de mourir immédiatement.
Le vin c’est délicieux pour accompagner un magnifique repas, et c’est vraiment un art en soi ! (hello à mes amis œnologues !)
Mais si c’est consommé trop souvent dans l’excès ça peut aussi te tuer.
Les pensée négatives si tu en as conscience peuvent t’aider à avancer et à mettre le doigt sur ce qui coince chez toi : mais si tu les laisses t’envahir, elles peuvent te maintenir des années dans une sombre dépression.
Le poison devient dangereux selon l’INTENTION que tu mets derrière sa consommation.
Si tu manges parce que t’as faim : c’est génial, tu te maintiens en vie !
Si tu manges parce que t’es stressée : ça devient du poison.
Ca t’empêche d’apprendre à gérer ton stress autrement.
Ca t’empêche de regarder le problème dans les yeux, et à force y’a des risques de tomber dans le diabète ou l’obésité.
Tu commences à voir où je veux en venir ?
Ou tu te dis encore « non, non moi je n’ai pas de poison ! ».
Ha, t’as bien de la chance, j’ai récemment découvert une façon très simple de mettre le doigt sur TOUS tes poisons.
On croit souvent que c’est quand tout vas mal qu’on découvre nos poisons.
Bah oui, c’est l’image la plus connue, celle de la personne qui a subit des choses horribles dans sa vie et qui se tourne vers l’alcool ou la drogue comme seul moyen de survie.
Attention, je ne suis pas en train de diminuer ces histoires de vie !
Je cherche simplement à t’illustrer une autre façon de découvrir tes poisons.
Tu vois je crois que tes VRAIS poisons tu ne les consommes pas seulement quand tout va mal.
Tu les consommes souvent quand tout va BIEN.
Aaaah Késako ??
Laura tu peux arrête d’être cheloue avec tes articles ?
No puedo amigo, c’est plus fort que moi :p
Si on reprend une des définitions du poison : quelque chose que tu utilises à des fins d’AUTODESTRUCTION.
Tu sais quand c’est les fois où tu es tentée d’aller sur ce chemin là ?
C’est parfois quand tout va très bien, quand tout va TROP bien.
Si on t’a tellement répété que la vie est dure (et c’est sûr, elle peut souvent l’être !) qu’à chaque fois qu’elle semble s’alléger tu es tentée de tout faire sombrer.
Tu veux connaître une autre façon de découvrir tes poisons ?
C’est aussi à chaque fois que tu t’apprêtes à EVOLUER.
A chaque fois que tu es sur le point d’atteindre un autre niveau dans ta vie,
A chaque fois que tu te rapproches de tes rêves,
A chaque fois que tu te rapproches de ton idéal du succès.
BAM !!!
C’est très souvent là que nos démons réapparaissent.
C’est très souvent dans ces moments là qu’on se tourne vers nos poisons.
« Qui je suis pour faire tout ça ? »
« Est-ce que j’ai le droit d’accéder à ça, alors que d’autres ne l’ont pas ? »
« Et si je fais tout foirer ? »
« Et si on découvrait que j’étais une fraude ? »
« Et si on ne m’aimait plus ? Et si on ne me reconnaissait plus ? Et si JE ne me reconnaissais plus ? »
« Et si je n’étais pas assez bien ? Assez douée ? Assez compétente ? Assez courageuse ? »
« Et si JE NE LE MERITAIS PAS ? »
Evoluer c’est EFFRAYANT.
Accomplir tes rêves c’est EFFRAYANT.
Oser décider de QUI tu veux devenir et de ce que tu souhaites accomplir c’est super-méga EFFRAYANT.
C’est tellement plus simple de ne pas grandir.
C’est tellement plus simple de se reposer sur ce que tu connais déjà.
C’est tellement plus simple de S’AUTODETRUIRE,
parce qu’au moins tu n’auras pas à subir les obstacles inconnus,
les nombreux rejets et les enjeux de cette nouvelle vie.
Retourner vers ses audestructeurs préférés plutôt que d’évoluer.
Consommer ses poisons favoris plutôt que de choisir les bonnes actions.
Et c’est génial, ils sont disponibles par milliers !
La procrastination.
Les excuses, tous types d’excuses.
L’alcool, la cigarette, le cannabis, les drogues, la fête.
La victimisation.
Consommer plutôt que de créer.
Passer des heures à se comparer plutôt que de créer.
Refaire les mêmes actions que tu as faites pendant dix ans plutôt que d’oser TOUT changer complètement.
Retourner vers des amitiés qui te font stagner.
Retourner vers des relations qui te tirent vers le bas.
Commettre des choses qui t’ont déjà porté préjudice par le passé.
Refuser de faire ces actions TERRIFIANTES, comme :
- Insister pour être engagée là où t’as VRAIMENT envie de travailler.
- Demander une augmentation
- Commencer un business
- Envoyer tes manuscrits à des éditeurs
- Créer un événement beaucoup plus grand
- Proposer tes services
- Augmenter le prix de tes services
- Créer tes premières formations
- Montrer ton Art
- Vendre ton Art à un prix qui reflète sa vraie valeur
- Organiser un concert, une exposition
- Dire « je t’aime »
- Investir en toi-même
- Vider ton cœur sur internet
- Monter QUI tu es, et QUI tu souhaites devenir
- Etre vulnérable
- Annoncer tes vrais objectifs
- Changer de ville
- Changer de pays
- Changer d’habitudes
- Prendre le risque de décevoir tes abonnés, tes lecteurs, tes fans
- Suivre l’appel de ton âme à chaque instant
- Dire NON à ce qui ne te convient plus
- Dire OUI à ce que tes tripes veulent vraiment.
Le choix de ne PAS faire tout ça, CA C’EST LE VRAI POISON.
Refuser de sauter dans l’inconfortable et de faire le nécessaire pour créer la vie qui te fait vraiment envie, CA C’EST DE L’AUTODESTRUCTION.
Une fois que t’as compris et accepté ça (je sais, la pilule est dure à avaler),
il suffit de te demander :
« Qu’est-ce que je ferais différemment si je M’AUTORISAIS à obtenir TOUT ce que je désire dans ma vie ? »
« Comment est-ce que j’apparaitrais chaque jour DANS CE MONDE ? »
« Quels poisons je bannirais de ma vie ? »
« Quelles actions je prendrais DES MAINTENANT pour oser passer au niveau suivant ? »
« Qu’est-ce que je suis prête à laisser derrière moi ? »
« Qu’est-ce qui ne me sert plus, et qu’est-ce qui me servirait VRAIMENT ? »
***
Tu sais, je n’ai aucune idée si tu vas te reconnaître dans cet article.
Si ça se trouve je suis folle à lier (c’est aussi très possible) et j’écris dans mon délire (à nouveau, fort possible).
Mais quand j’ai regardé mon passé et l’histoire de ma vie, c’est hyper flagrant.
A chaque fois que ma vie allait TROP bien et que j’étais sur le point d’évoluer je retournais (et je retourne encore !) vers mes poisons.
Alcool,
Comportement irrespectueux (envers moi-même et les autres),
Actions que je savais que j’allais regretter,
Refus d’admettre ce que j’ai vraiment envie,
Refus de faire les actions nécessaires pour y arriver,
Bref je t’en passe, les poisons je connais bien.
Mais ce weekend j’ai décidé que c’était terminé (après bien sûr une semaine de flirt avec mes poisons, une semaine de retour à l’autodestruction).
Le déclic ça a sans doute été le message d’un ami qui me disait :
« Je ne connais pas cette Laura, je croyais que t’étais dans l’amour inconditionnel ? »
Ha.
Pas quand je suis en mode poison.
Bon si ça peut te rassurer, l’amour inconditionnel j’arrive à le ressentir parce que j’ai tellement merdé, qu’avant de juger les autres je me demande :
« est-ce que j’ai moi-même déjà fait ça au moins une fois dans ma vie?»,
et parole de meuf acro aux poisons, dans plus de 80% des cas, la réponse est oui.
Ca peut faire le sujet d’un autre article, mais le plus t’as merdé, le plus c’est facile de ressentir de l’amour pour l’humanité (à condition d’en ressentir d’abord pour toi).
Donc ouep, ce weekend j’ai fait un choix.
Celui d’écrire cet article déjà,
Et celui de répondre aux questions que j’ai posées plus haut.
« Qu’est-ce que je ferais différemment ? »
« J’arrêterais l’alcool, en tout cas pour un moment. »
« J’arrêterais d’avoir besoin de l’approbation de autres, et celle des hommes notamment. »
« J’arrêterais de détruire ce qui est bien. »
« J’arrêterais de stalker les gens sur Facebook. »
« Je prendrais soin de moi. »
« Je ne retarderais plus les actions nécessaires. »
« Je dirais NON à ce qui ne me convient pas, et j’arrêterais de me sentir coupable pour ça ».
« J’arrêterais la procrastination. »
« Je ralentirais. »
« J’arrêterais les fêtes. »
« Je commencerais la méditation. »
« J’arrêterais de m’inquiéter du futur et je me concentrerais sur le présent » :
« J’arrêterais d’avoir honte de mes ambitions. »
« Je choisirais le risque de me planter beaucoup plus souvent,
si c’est ce qu’il faut pour passer au niveau suivant. »
***
Pour finir cet article (si t’es encore là, merci à toi !) j’ai envie de te laisser avec une citation de Sarah Hepola de son autobiographie géniale « Blackout » (traduit par Bibi donc soyez indulgents) :
« L’autodestruction est un goût que j’ai savouré la plus grande partie de ma vie.
Le râle de ma gorge à cause de la cigarette, le tremblement de la troisième tasse de café, l’excitation perverse de savoir qu’une chose est mauvaise et de la choisir quand même -
ce sont toutes des perversions familières, et l’une nourrit toujours l’autre.
Mais était-ce possible de changer mon palais – d’avoir envie de quelque chose de BON pour moi pour créer une spirale d’inspiration plutôt qu’une spirale de honte ? »
Moi je crois que c’est possible.
On peut toujours choisir ce qui est bon pour nous.
Si on ose regarder nos poisons en face :
On peut choisir les bonnes actions,
On peut choisir les bonnes pensées,
On peut choisir de laisser tomber TOUT ce qui ne nous aide pas.
CHOISIS TON POISON.
Tu sais quoi, aujourd’hui je décide d’oublier cette expression.
Peut-être qu’on a tous nos poisons favoris qu’on veuille l’admettre ou non,
Et sans doute que de temps en temps ils reviendront.
Mais dès maintenant je décide de choisir l’autre option.
L’option SANS poisons.
Je décide que je mérite cette vie,
Je décide que je mérite mes rêves,
Je décide que je mérite mes ambitions.
Et je voudrais t’inviter à faire pareil.
Trouve tes poisons,
Décide de ne pas les utiliser,
Et AUTORISE-toi le bonheur,
Autorise-toi TOUT ce que ton âme désire vraiment.
Oublie tes poisons et ose les bonnes actions,
Celles qui t’effraient tellement,
Les seules qui peuvent t’amener sur ton chemin désiré,
Celui où tu auras l’impact le plus beau et le plus profond,
Sur le reste de l’humanité.
LOVE, LOVE, LOVE (encore plus que jamais !)
Laura
***
Et toi, raconte-moi ?
Quels sont tes poisons ?
De quoi as-tu honte ?
Comment est-ce que tu t’empêches d’aller au niveau suivant ?
<3
Photo: Bar à New-York