Laura Nathalie Laura Nathalie

LES DANGERS DE LA FRUGALITÉ

Je me souviendrais toujours de ce jour. 

C’était fin janvier 2017 à Londres, il faisait étonnamment beau (et même pas si froid!), et comme j’avais l’après-midi de congé je suis allée me poser sur un banc à Hyde Park pour regarder les écureuils gambader. 

J’avais pris avec moi un beau carnet d’exercices du type « dessine-moi ta vie» parce que j’avais bien décidé que cette année serait ZE moment, ce fameux moment où j’allais ENFIN prendre ma vie en main, regarder mes ambitions dans les yeux et leur dire « héééé les cocottes, cette fois je suis prête, ON Y VAAAA!! ». 

J’ai pris mon joli stylo rose (que veux-tu, je suis une meuf cheesy au possible!), et j’ai commencé à faire avec concentration les exercices du cahier. 

J’étais persuadée que c’était un instant absolument CRUCIAL dans ma grande carrière de heuu.. « meuf qui ne savait pas trop ce qu’elle voulait si ce n’est ACCOMPLIR DES TRUCS OUFS DANS SA VIE! », 
que ce jour-là j’allais écrire un plan absolument MAGIQUE et qu’il suffirait de le suivre à la lettre pour y arriver. 

Les premiers exercices étaient plutôt faciles, c’était des petits trucs sympas sur ce qui me mettait en joie, tout ça. 

Et puis je suis arrivée à la page fatidique,
celle qui était censée m’emporter loiiiiingg loiiinggg loiinggg 
et faire ressortir mon côté BADASS pour oser mettre par écrit mes objectifs de vie:

« Ecrivez ici 10 objectifs/rêves que vous désirez accomplir/réaliser/obtenir dans votre vie. »

J’ai pris une grande inspiration, 
levé mon stylo rose pétant, 
et...

Et...

RIEN. 

NADA. 

Je ne savais absolument pas quoi écrire. 

Je suis restée à regarder la page pendant bien 10 minutes sans bouger. 

Mon regard allait de la feuille au écureuils, 
de la feuille aux passants, 
de la feuille aux grands arbres du parc londonien, 
comme si la réponse allait arriver à moi sous forme de signe mystérieux qu’il faudrait absolument que je ne rate pas. 

Mais non, le temps passait et je ne savais toujours pas quoi noter. 

En fait la seule réponse qui me venait en tête c’était ça: 

« Je suis déjà tellement heureuse, qu’est-ce qu’il me faudrait de plus? 

OK, je suis fauchée et je vis avec à peine 600 livres sterling par mois. 

OK, je vis entassée dans une auberge avec une centaines de jeunes en chaleur mais on s’amuse bien (ahem, non, non pas comme ça! :p ). 

OK, je ne sais pas vraiment ce que je veux faire de ma vie. 

Mais, c’est pas important tout ça, non?

Je kiffe ma vie!

Je suis quelqu’un d’humble qui se contente de peu!

Je sais trouver le bonheur en toute situation!

Pourquoi aurais-je besoin de désirer plus pour ma vie?

En plus de ça: 

J’ai un petit blog sympa, où j’écris des fois, ça nourrit un peu mon âme. 

Mon job à l’auberge me laisse beaucoup de temps et j’en profite pour sauter dans un avion par-ci, par-là, c’est pas la liberté ça?

Et puis récemment je viens de rencontrer quelqu’un et JE LE SENS, c’est l’amour de ma vieeee! (Spoiler: nope, cette histoire n’a pas marché.) »

J’ai pris une grande inspiration, 
J’ai fermé les yeux, 
J’ai laissé le soleil chauffer mes paupières, 
Et j'ai ressenti une gratitude immense envers cet étrange Univers. 

Rien, je n’avais besoin de rien de plus. 

J’étais heureuse avec peu, voilà tout. 

Je pouvais continuer des années entières à vivoter en profitant de cette vie là, sans me poser trop de questions. 

Là, je te vois venir, tu vas me dire: 

« MAIS LAURAAAA WHAAAT, pourquoi cette histoire? 
Et puis elle a l’air tellement chouette cette Laura-là, qu’est-ce qu’il s’est passé pour qu’elle nous embête maintenant avec ses histoires d’ambitions, d’argent, de marketing, de vente, de rêver à tout prix GRAND GRAND GRAND? ».

Ce qu’il s’est passé c’est simple: après trois heures de méditation intense au soleil, j’ai eu une sorte de vision. 

Genre moi dans le futur en deux versions: 

Dans la première, je continuais à vivre tranquille comme ça et j’étais fière de ne pas trop en demander. 
Les premières années c’était génial!
Je surfais sur « vivre de presque rien! », et je m’amusais comme jamais. 

Et puis je me suis vue à la fin de ma vie. 
Je me suis vue me demander si je n’avais pas gâché certains de mes talents en refusant d’y concentrer mon énergie. 
Je me suis vue sur mon lit de mort en ressentant une forme étrange de frustration: 
la frustration de celle qui SAIT qu’elle aurait pu apporter de la valeur à ce monde mais qui ne l’a pas fait, 
Celle qui SAIT qu’elle aurait pu avoir un impact incroyable mais qui a préféré la tranquillité d’une vie où il ne fallait surtout pas vouloir trop, désirer trop, se bouger trop. 


ET PAF : c’était fini. 

Cette vision m’a terrorisée. 
Encore aujourd’hui j’ai des frissons en y repensant. 

Dans la seconde, je me reconnaissais à peine. 
C’était moi, mais en version PLUS PLUS PLUS. 
J’étais heureuse aussi, mais c’était différent: j’avais cette aura, 
cette aura de JOIE, 
l’aura (ha!) de ceux qui ont refusé de stagner, 
et qui se sont autorisé à suivre ce qui les appelait à l’intérieur, même (et surtout!) si ça leur faisait peur. 

L’aura de ceux qui envers et contre tout suivent les cris de leur coeur, 

Ces mêmes cris qui nous poussent à rêver bien plus grand, 

A se développer constamment, 

A partir à la rencontre de notre plein potentiel,
cette version tellement puissante de nous-même qu’elle nous impressionne et nous terrifie à la fois. 

C’est là que j’ai réalisé quelque chose de difficile à admettre:  

J’ai compris que cet amour pour la frugalité que j’avais cultivé toutes ces années ne m’avait pas vraiment fait évoluée. 

Certes, j’avais appris à me débrouiller avec peu et j’étais le genre de personnes qui n'a pas besoin de beaucoup pour être heureuse (c’est toujours le cas!), 

Mais en refusant de désirer PLUS pour ma vie, 

En refusant d’explorer mes rêves enfouis et tous mes talents, 

C’est aussi ma transformation et mon évolution que j’avais choisis d’ignorer. 

Et en faisant ça, ce n’est pas seulement une vie extraordinaire que j’avais rejeté:

C’était aussi ma chance et ma responsabilité d’impacter cette humanité grâce à ce qui m’appelle vraiment. 

Et ça, je ne me le serais jamais pardonnée. 

Peut-être que tu trouveras cet article extrême. 

Peut-être que tu me diras « trouver le bonheur, c’est déjà pas mal! ». 

Si c’est ton cas, c’est important pour moi de te transmettre ça: 

le bonheur que je croyais avoir trouvé dans ma vie frugale londonienne n’est rien comparé à celui que j’éprouve à chaque fois que je suis amenée à me dépasser. 

Il n’est rien comparé à celui que j’ai découvert depuis que j’ai accepté de laisser mes désirs me guider. 

C’est hyper flippant. 

C'est vraiment inconfortable. 

Ca demande de laisser derrière toi les « qui suis-je pour faire ça? » et autres excuses de ce type là, 

Mais ce qui se cache derrière ce chemin-là est bien trop précieux pour ne pas l’expérimenter. 

Alors méfie-toi des soi-disant vertus de la frugalité. 

Et demande-toi: est-ce que je fais VRAIMENT ce que je désire dans cette vie?

Si j’écoutais cette version expansive de moi-même, que me dirait-elle?

On peut être heureux avec peu, malheureux avec beaucoup et inversement. 

Là n’est pas la question.

La seule question à te poser c’est : où est-ce que mon âme me demande d’aller?

Et une fois que tu as la réponse, VAS-Y A FOND, sans jamais retourner. 

Promis, tu ne le regretteras pas. <3

Avec Amour, 

Votre ex-amoureuse-de-la-frugalité-devenue-super-ambitieuse-mais-toujours-aussi-heureuse, 

Laura

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Photo: Bibi dans Hyde Park à Londreeess! :D

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LA SEULE FACON DE TE TROMPER C’EST DE STAGNER

On m’a dit que les musiciens « captaient » certaines mélodies et que leur job c’était de les retranscrire. 

Pour moi c’est pareil avec les mots. 

A chaque fois que je me retrouve dans une impasse, je n’ai qu’à écouter, et la réponse me vient toujours sous forme de mots, de pensées qui me sont soufflées d’en haut.  

Ces jours je me questionnais beaucoup sur ce qu’il était juste de faire ou non. 

Sur quelles parties de mes ambitions appartiennent à mon ego, 
et lesquelles sortent tout droit d’un appel de mon coeur, de quelque chose de plus grand que moi. 

Je me questionnais aussi sur les actions à faire pour continuer sur mon chemin d’entrepreneuse créative, et surtout - soyons honnête! - sur les possibles réactions que pourraient susciter les nouvelles voies que je décide d’emprunter. 

Parce que je vais pas te cacher que ce que me demandent mes ambitions c’est carrément effrayant!


Genre que plus que tout ce que j’ai fait jusqu’à maintenant. 

Alors à la place d’agir à la hauteur de mes vrais désirs, je passe des jours entiers à me poser des questions comme: 

« Et si je faisais fausse route? »

« Et si le monde entier se moquait de moi et me rejetait? »

« Et si on me traitait d’égoïste et d’égocentrique? » 

« Et si je me trompais sur le chemin à suivre, et que je ne peux plus jamais revenir en arrière? »

L’ironie dans tout ça, c’est que le plus je me questionne, le moins je suis utile aux autres. 

Alors que JE SAIS que c’est mon job d’honorer ces idées magnifiques qui me viennent chaque jour, peut importe ce que l’on va dire de moi, 
je fais mon humaine super centrée sur MOAAAA et je décide de stagner, 
pour être sûr(e) de ne pas faire le moindre faux pas. 

Or voilà la pensée qui m’est venue l’autre jour: 

« LA SEULE FACON DE TE TROMPER C’EST DE STAGNER. »

HA!

C’est pas génial ça?

Sérieux, si on y réfléchit bien c’est tellement vrai!

C’est carrément IMPOSSIBLE de se tromper quand on écoute la folie de son coeur.

Tu sais pourquoi?

Parce que même si on dévie de notre chemin et qu’on réalise parfois qu’on est parti trop loin dans une direction qui ne nous convient pas, c’est EXACTEMENT de cette « erreur » là dont on avait besoin pour évoluer. 

Quand je regarde dans mon parcours, j’ai beau espérer secrètement pouvoir un jour évoluer en toute fluidité sans jamais me tromper (ahem ça n’arrive JAMAIS!), c’est toujours mes plus grandes erreurs qui m’ont enseigné le plus. 

C’est elles qui m’ont montrées quand je m’éloignais de mon chemin. 

C’est elles qui m’ont permises de tester mon dévouement envers mes rêves. 

C’est elles qui m’ont rappelées de qui j’étais vraiment. 

Ca c’est le genre de choses que tu ne peux apprendre qu’en OSANT te tromper. 

Et pas autrement. 

Alors voilà, si toi aussi tu te demandes parfois si tu es sur la bonne direction, 

Si tu devrais vraiment faire telle ou telle action, 

Si tu ne risques pas de franchir cette fameuse limite de NON-RETOUR et de te faire exclure à jamais par le monde entier (c’est la seule peur qui nous empêche d’avancer!), 

N’oublie pas que tu ne peux pas vraiment te tromper.

Car les VRAIES leçons dont on a besoin pour notre évolution sont là où l’on a le plus peur d’aller. 


La seule façon de te tromper au final, 

c’est de céder à toutes ces peurs et de stagner. 

Ca c’est la mort assurée de ton âme, 
de ton coeur, 
et de ton humanité. 

Alors ne stagnons pas. 

Osons faire des faux pas, 

des pas maladroits, 

des pas d’humains qui ont l’humilité de ne pas prétendre faire tout juste à chaque fois. 

Parce que la vie c’est fait pour ça. <3

Avec Amour, 

Laura

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ASSUME TON EGO

J’ai eu une drôle de révélation grâce au dernier livre que j’ai lu : c’est marrant, je n’avais jamais pensé à ça comme ça et d’une drôle de façon ça m’a libérée d’un poids. 

Dans ce livre le jeune auteur se donne la mission d’interviewer des entrepreneurs américains qui ont vraiment bien réussi, tu sais ces grands noms dont on entend parler un peu partout comme Bill Gates, Warren Buffett et tout la clique. 

Lorsqu’il entre en contact avec Tony Hsieh (l’auteur de « Delivering Happiness », entrepreneur, investisseur et CEO de Zappos) qui le laisse le suivre pendant une journée, Tony lui confie un truc complètement inattendu... 

(traduit par Bibi, soyez indulgents)

« La plupart des gens ne se posent pas la question de pourquoi ils font ce qu’ils font, et même lorsqu’ils se la posent ils se mentent souvent à eux-mêmes. 
Tiens, prends mon livre par exemple : j’ai conscience qu’au fond de moi certaines de mes motivations venaient clairement de ma vanité et de mon ego. 
Eh oui, c’est toujours chouette de dire à tes parents que ton livre est devenu un bestseller ! 

L’ego ce n’est pas particulièrement sain, mais ce qui est pire c’est de l’avoir en soi et de te mentir à toi-même que tu n’en as pas. 
Avant de réfléchir à des techniques de marketing, sois conscient de ce qui te motive vraiment. 
Et ne juge pas ces motivations. 
Demande-toi juste pourquoi tu fais ce que tu fais, et choisir les bonnes stratégies devient alors facile lorsque que tu connais ton but final. »

Tony explique aussi que ce n’est pas parce qu’une de tes motivations vient de ton ego que tes autres motivations altruistes de changer le monde ne comptent pas !
Il montre simplement que ces différentes motivations peuvent coexister

Et tu sais quoi ?

J’adooooore cette façon de penser !
Sérieux les gens si on est complètement honnête, genre on se fait une session vérité et on pose nos cœurs sur la table : quand tu fais quelque chose dans ta vie, quel que soit ton projet et ton intention, tu as toujours des motivations qui viennent de l’ego. 

J’ai beau dire que je veux changer le monde (et c’est vrai !!), j’ai aussi conscience du fait que je désire une vie confortable et que ça fait toujours du bien à mon ego quand je reçois des remerciements pour mon travail. 

C’est clair que l’ego c’est pas toujours beau. 
Mais ça fait partie de l’humain. 
Et si notre vie c’est un chemin perpétuel pour se débarrasser de l’ego, je crois qu’il est bien plus sage d’accepter et d’embrasser sa présence. 
Car tout ce qui est un peu sombre en nous et qu’on refuse de regarder dans les yeux revient toujours nous mordre plus tard. 

Je me souviens d’un débat qu’avait provoqué un de mes amis Facebook que j’avais rencontré à Bali (dont une grande partie des amis ont un business en ligne et sont entrepreneurs) en posant une question toute simple : 

« Est-ce ce que vous continueriez votre travail si vous deviez rester invisibles ? 
Si vous deviez travailler dans l’ombre ?
»

« Oui, bien sûr ! »
« Ma motivation est bien plus grande que moi ! »
« Travailler incognito serait mon rêve ! »
« Je n’ai besoin d’aucune reconnaissance, ma motivation c’est changer le monde ! »

Bon, entre nous je ne suis pas du genre à m’embarquer dans des débats sur les réseaux sociaux. 
Mais là je n’ai pas pu m’empêcher. 
Il y avait un tel décalage entre l’usage excessif des réseaux sociaux de ces personnes, les photos sur la plage avec des centaines de « like », et leur soi-disant unique motivation altruiste que je n’ai pas pu m’empêcher d’écrire : 

« Vraiment ? 
Vous continueriez en habitant seuls dans une cabane ? 
En renonçant à tout confort ?
En ne célébrant pas vos victoires avec vos proches ? 
En refusant de lire tous les emails de remerciements ? 
En n’étant jamais poussés par une quelconque récompense financière mais seulement par la satisfaction silencieuse d’avoir agit dans l’ombre pour le bien de l’humanité? »

Autant te dire qu’ils n’ont pas aimé mon commentaire. :p
Pourtant, la vérité c’est que je n’en sais rien !
Peut-être qu’ils étaient tous super altruistes et que le fait d’étaler une partie de leur succès sur internet n’avait rien à voir avec l’ego. 
Mais perso j’ai conscience du fait que mon ego me motive tout autant que mon envie de changer le monde. 

J’ai conscience du fait que j’ai envie de kiffer ma vie en m’offrant certaines choses une fois que j’aurais atteint mes objectifs.

J’ai conscience de ma fascination pour les beaux endroits et les ambiances luxueuses parce que je n’y ai jamais vraiment eu accès.
(Et que je suis hyper fan de la luminosité dans ces lieux ! 
Il paraît qu’ils engagent des spécialistes pour créer un jeu de lumière parfait ! C’est pas trop ouf ? haha, je sais je m’enthousiasme pour des trucs chelous). 

J’ai conscience que quand je reçois un « merci » de votre part, c’est mon ego qui kiffe. 

J’ai conscience que mes motivations altruistes coexistent avec mes motivations egoïstes, et je suis trop contente de voir qu’un type aussi sage que Tony Hsieh me confirme que c’est OK. 

Et tu sais quoi ? 

Non seulement je trouve ça sain, mais je crois que ça peut être une force incroyable. 
Car les jours où tes motivations altruistes te paraissent encore trop lointaines, c’est l’ego qui peut te pousser. 
Et tant qu’à faire, vu qu’on a tous un ego plus ou moins présent, autant l’utiliser pour quelque chose de grand. 
Autant l’utiliser comme force pour nous pousser à aller plus loin, et à comprendre les « règles du jeu » de ce monde pour mieux les modifier ensuite. 
(Tu as déjà compris un jeu sans y jouer toi ?)

Tant qu’on ne perd pas de vue notre motivation altruiste, je crois qu’il n’y a pas de mal à cohabiter avec son ego. 
Car si on respecte nos valeurs et qu’on se crée une vie qui nous passionne vraiment, 
même si on se fait plaisir et qu’on fait kiffer notre ego un petit moment, 
on se lassera très rapidement. 

Et c’est parce qu’on aura accepté son aide et reconnu sa présence, 
qu’on saura retourner sur l’autre chemin, 
celui où peut-être un jour notre ego on n’en n'aura plus jamais besoin. ;)

<3

Et toi, raconte-moi ?
Tu as aussi un mélange de motivations altruistes et ego-ïstes ?
Tu trouves que c’est un sujet tabou ? (moi un peu, j’avoue !)

Love, love, love, 

Laura x

Photo : ce samedi soir au bord du lac Léman à Genève <3

***

En ce moment profite du profite du prix de lancement de ma nouvelle formation! :D Découvre-là ici: 
https://lauranathalie.podia.com/apprends-a-te-vendre-comme-…

Et si tu as aimé le sujet de cet article en voici un autre sur le même thème : https://www.lauranathalie.com/…/naie-pas-honte-de-tes-ambit…

Ah et aussi une vidéo que j'ai faîte aujourd'hui sur le livre mentionné : https://youtu.be/TpEl45XC9pI

<3

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